La Tunisie du poète, une terre d’émerveillement
Tahar Bekri, Chant pour la Tunisie , Ed. Al Manar, 2023, avec des peintures d’Annick Le Thoër.
Au moment où le pays gît sous le poids de l’ignominie et de la laideur, de la lâcheté et de la bêtise, Tahar Bekri, l’un des plus constants et des plus féconds de nos poètes[1], éprouve la nécessité de chanter sa terre natale, comme s’il cherchait à consoler ce « mûrier triste dans le printemps arabe »[2], malmené par les caprices de l’Histoire.