Notes de lecture
Un dernier été au paradis de l’enfance
Les lecteurs tunisiens et arabes ne pourront que se réjouir de la parution de l’excellente traduction que nous devons au professeur Ahmed Somaï du roman : Je n’ai pas peur (Io non ho paura), un roman de l’italien Niccolo’ Ammaniti, l’un des écrivains les plus brillants de la nouvelle génération en Italie. Le texte d’Ammaniti est un roman à suspense, dur et poétique : il raconte la sortie d’un jeune garçon de neuf ans du monde de l’enfance ; sortie brutale, douloureuse mais assumée. |
Nous, la princesse et la crapule.
On ne saurait lire le petit opuscule de Khéria Ben Ayed sur le harem, publié en arabe par le Centre National de Traduction en 2008, sans céder au plaisir d’une petite méditation. Décidément, L’Histoire, opaque et mystérieuse, est parfois aussi impénétrable que les voies du Seigneur. S’y croisent des êtres différents dont rien ni personne ne pouvait prévenir la rencontre. L’itinéraire d’un homme, l’Histoire d’un pays
Hassouna Mosbahi n’a rien inventé. Il a fait mieux. Il a transformé les souvenirs d’une vie en matière de fiction. Autrement dit, il a recomposé habilement le réel jusqu’à en faire une vaste toile narrative où se détachent des silhouettes d’aujourd’hui et celles d’hier, des figures héroïques et d’autres pathétiques. Chronique d’une séparation annoncée.
Dans Asrar Abdallah (1999) et Ouchak Beya (2002), Selmi ne lâche pas prise. Il s’attelle à raconter ce qui est difficilement racontable: le temps de la passivité rurale, ou du moins ce qui pourrait paraître comme tel pour des lecteurs non avertis. Ludisme sérieux du troubadour
Ali Louati est un écrivain artiste protéiforme. Il est à la fois poète, dramaturge, plasticien, parolier, animateur culturel, traducteur (notamment du poète Saint John Perse), scénariste, critique d’art, etc. |